mardi 29 mars 2016

PADLET : un mur collaboratif à la portée de tous

l'art de mener un débat

l'art de mener un débat
La première étape consiste évidemment à trouver un sujet de débat. Un sujet qui vous tient à cœur, qui vous passionne, ou qui vous rend simplement curieux. N’importe quel sujet peut trouver sa place ici s’il est bien posé et entraîne une problématique intéressante. Le sujet consiste alors en une question claire, concise et dont les termes seront définis dans votre premier post.
 Il est important de s’être renseigné sur le sujet avant de commencer quoique ce soit.

Une fois votre sujet choisi, la seconde étape consiste alors à trouver un titre pertinent. Ce titre doit immédiatement faire entrer dans le sujet les membres le lisant. Il doit correspondre à la réalité de votre questionnement, et être général. C’est la première chose que liront les utilisateurs du forum. C’est le titre qui va la plupart du temps donner le déclic pour s’intéresser à un sujet. Il est donc très important de ne pas le choisir à la va-vite et d’y accorder une attention particulière.

« L’art de poser des questions»


Que diriez-vous d’apprendre à maitriser l’art  de poser les bonnes questions ?
D’améliorer votre capacité à  questionner davantage et à affirmer beaucoup moins[1]?  De devenir de plus en plus habile à poser la bonne question au bon moment ?
C’est ce que propose Frédéric Falisse, un spécialiste de la communication avec sa méthodologie qu’il appelle la questiologie.
Évidemment,  le questionnement efficace est une des 11 compétences essentielles du coach  prônées par  l’International Coach  Federation.
Il y a donc   de nombreux avantages à pratiquer efficacement l’art de poser de bonnes questions.
Savoir poser de bonnes questions, c’est apprendre à :
  • Affiner la qualité,  la profondeur et  la pertinence de son  écoute;
  • Accompagner par des questions, plutôt que d’imposer ses propres réponses par l’argumentation et les techniques de persuasion;
  • Passer de l’innovation individuelle à la co-création et à une collaboration plus abondante et innovante;
  • Gagner l’implication de ses  interlocuteurs et co-élaborer une solution gagnante-gagnante;
  • Optimiser ses  capacités à développer les potentiels;
  • Et finalement renforcer son  leadership personnel, professionnel et  entrepreneurial   ainsi que sa capacité à se mettre   en mouvement.
Selon moi, poser une question  est un acte audacieux,  c’est oser aller à la rencontre de ce que l’on ne sait pas.  Questionner efficacement, c’est oser ouvrir un champ de possibilités, des perspectives nouvelles et des alternatives qui n’existaient pas auparavant. C’est accepter de lâcher prise sur une volonté obsessive de contrôle (conversations, situations, relations…).
Pour Frédéric Falisse,  «c’est reconnaitre que l’on ne sait pas.  Poser une question est aussi  synonyme de vulnérabilité. Qui aime se sentir vulnérable? Qui aime reconnaitre qu’il ne sait pas? » dit-il.
En effet, poser  une question dont on a déjà la réponse est rarement intéressant et plutôt improductif lorsque l’on veut avancer et aller plus loin.  Alors que s’atteler à questionner différemment (c'est-à-dire autrement que pour valider sa propre carte du monde) est un acte courageux et profond.
La questiologie est à la fois une technique astucieuse qui permet de créer, multiplier, sélectionner les bonnes questions à poser en fonction de l’interlocuteur, de la situation et de l’objectif, mais aussi une grille, simple d’application, sur les processus et enjeux de communication.
Frédéric Falisse  révèle que nous n’utilisons  généralement que 15 % de nos possibilités à poser des questions.
L’une des raisons évoquées pour lesquelles nous utilisons si peu notre capacité à poser des questions  est que pendant toute la période de notre éducation primaire, nous avons été formés à ce que le professeur nous pose des questions, et que nous lui donnions la « bonne » réponse, l’unique « bonne réponse », au risque d’être mal notés et considérés. Qui aime prendre le risque d’être mal évalué ?  Non seulement, nous ne sommes pas naturellement à l’aise avec les questions, mais en plus nous n’avons pas été formés pour les maîtriser.
L’un des domaines d’application de la questiologie est la résolution de conflits et de malentendus, ou  lorsque nous faisons face à des situations de blocage, d’enlisement,  en matière de communication.
Il vous est peut-être déjà arrivé de gaspiller votre temps, votre énergie à tenter de convaincre quelqu’un qui restait solidement campé sur ses positions.... Vous souvenez-vous que vous étiez désespérément en train de vous débattre pour  faire entendre votre voix sans pouvoir aucunement  lâcher prise ?
Vous avez surement constaté que la communication avec votre interlocuteur tournait en rond ou s’enlisait dans des répétitions, des argumentations ou des justifications sans issue.
S’est alors installée, une situation de dialogue de sourds où chacun des interlocuteurs était persuadé d’avoir raison ou  cherchait  à convaincre l’autre. Résultat final : aucune écoute véritable!
Poser de bonnes questions  permet de  renouer un dialogue rompu ou de sortir d’une impasse communicationnelle, en un clin d’œil.
(remarque: cet article est reporté d'un article intitulé "La questiologie : l’art de poser la bonne question…au bon moment", Sessi Hounkanrin, PCC)